médicaments / neuroleptiques / deuxième génération (atypiques)
Neuroleptiques de deuxième génération ou atypiques
Indications
Problème de santé physique
Chorée de Huntington
Problèmes de santé mentale
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Symptômes de psychose aigus et chroniques (schizophrénie, phase maniaque du trouble bipolaire, trouble schizoaffectif )
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Prévention de la schizophrénie, trouble bipolaire
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Agitation associée aux psychoses
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Syndrome Gilles de la Tourette (tics moteurs, mouvements incontrôlables, grognements et langage licencieux)
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Autisme
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Troubles de comportement chez les enfants
Contre-indications
Problèmes de santé physique
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Réactions allergiques aux antipsychotiques
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Glaucome à angle fermé
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Précautions à prendre pour les personnes souffrant de la maladie de Parkinson
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Dyskinésie tardive
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Dystonie tardive
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Akathisie tardive
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Syndrome malin des neuroleptiques (très rare)
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Précautions pour les personnes souffrant de maladies du foie, des reins, du cœur, d’épilepsie, de maladies respiratoires
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Précautions pour les personnes ayant eu un accident vasculaire cérébral
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Les personnes souffrant ou ayant des antécédents de diabète, d’hyperglycémie, de taux élevé de cholestérol et de triglycérides
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Le Zyprexa contient du lactose
Personnes aînées
Contre-indiqué chez les personnes aînées souffrant de démence, car augmente le risque d’accident vasculaire cérébral et de décès
Grossesse et allaitement
Ne doit pas être prescrit aux femmes enceintes ou qui allaitent
Enfants
Utilisé par des experts seulement
Interactions médicamenteuses
Faire attention de ne prendre aucun médicament, avec ou sans ordonnance, sans consulter un médecin ou un pharmacien pour qu’il identifie les risques d’interaction.
Médicaments psychiatriques
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Les antipsychotiques atypiques peuvent augmenter les effets
> de certains antipsychotiques classiques
> de certains antidépresseurs (tricycliques et ISRS)
> des anxiolytiques et hypnotiques
> des narcotiques
> des barbituriques
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Le Tegretol diminue l’effet du Risperdal
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Tous les antipsychotiques diminuent l’efficacité des antiparkinsoniens, comme la lévodopa
Médicaments santé physique
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Peut augmenter les effets
> des antihistaminiques sédatifs (médicaments pour les allergies)
> des antihypertenseurs (médicaments pour la haute pression)
> des antiarythmiques et bêta-bloquants (médicaments pour le cœur)
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Ciprofloxacin (antibiotique) peut augmenter les effets toxiques de la clozapine et de l’olanzapine (Zyprexa)
Produits naturels et aliments
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Éviter de prendre :
> valériane
> ginseng
> mélatonine
> millepertuis
> muscade
> sauge
Autres
Peut augmenter les effets de l’alcool
Effets secondaires
Ils dépendent du dosage et de la durée du traitement, du métabolisme de l’individu et du contexte dans lequel il vit.
Tête
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Syndrome malin des antipsychotiques (très rare)
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Étourdissements
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Sécheresse de la bouche
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Maux de tête
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Convulsions
Cœur
Peut causer une baisse de la pression sanguine quand la personne se lève, qui peut mener à des étourdissements, des chutes
Abdomen
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Constipation
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Diarrhées
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Difficulté à uriner
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Besoin fréquent d’uriner
Membres
Effets moins fréquents avec les antipsychotiques de deuxième génération
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Dyskinésie tardive (DT ). Le risque de présenter une DT et la probabilité que celle-ci devienne irréversible augmente avec la durée du traitement et la quantité cumulative totale des antipsychotiques administrés à la personne. Les femmes aînées sont les plus à risque pour la DT
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Dystonie tardive. Peut être irréversible
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Akathisie tardive. Peut être irréversible
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Akinésie
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Parkinsonisme
Sexualité
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Problèmes sexuels incluant baisse de la libido, problème d’éjaculation, problème d’érection
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Arrêt des menstruations
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Priapisme (érection persistante et douloureuse apparaissant sans excitation sexuelle)
Poids
Gain de poids qui peut être rapide, considérable, irréversible et mener à l’obésité. Plus fréquent avec les antipsychotiques de la deuxième génération
Sang
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Peut causer le diabète de type 2, hyperglycémie (plus fréquent avec le Zyprexa)
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Peut augmenter le cholestérol
Sommeil
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Durée raccourcie ou rallongée du sommeil
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Insomnie
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Somnolence
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Faire plus de rêves ou de cauchemars
Psychologique
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Dysphorie (perturbation de l’humeur caractérisée par un sentiment déplaisant et dérangeant de tristesse, d’anxiété, de tension, d’irritabilité; contraire de l’euphorie)
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Asthénie. Lassitude, se sentir fatigué.
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Très similaires à des symptômes dépressifs à différents degrés chez plusieurs personnes qui prennent des antipsychotiques
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Difficulté de concentration
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Troubles de la mémoire
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Psychose
Monitorage et surveillance médicale
Les actions que l’on peut prendre pour éviter les effets iatrogéniques (qui sont provoqués par la médecine)
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On devrait surveiller toutes les personnes recevant des antipsychotiques atypiques pour déceler des symptômes de diabète, d’hyperglycémie, comme le besoin fréquent de boire, d’uriner, de manger, ainsi que le fait de se sentir faible. On recommande des tests de glycémie à jeun avant et durant le traitement. Suivi plus étroit pour les personnes qui cumulent plusieurs facteurs de risque.
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On doit évaluer et gérer le gain de poids. Un suivi professionnel au niveau de la nutrition et de l’exercice physique est recommandé.
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Évaluation avant et durant le traitement des taux de cholestérol et triglycérides.
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Les personnes devraient être évaluées au minimum une fois par année et de préférence par un neurologue pour la dyskinésie, la dystonie et l’akathisie.
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Le foie, les reins, le cœur, les poumons et les yeux doivent être évalués avant et à intervalles réguliers durant le traitement.
Symptômes de sevrage
Les médicaments psychotropes agissent dans le cerveau tout comme dans le reste du corps; et comme nous l’avons vu, chaque personne réagit différemment. C’est la même chose concernant le sevrage ; le métabolisme de la personne, le type de médicament, la dose ainsi que la durée de la prise et sa demi-vie, expliquent que les effets de sevrage sont variés. Nous avons répertorié les symptômes de sevrage potentiels et principaux de chaque classe de médicaments psychotropes. Cette liste est incomplète, car tous les effets de sevrage ne sont pas recensés; de plus, les connaissances évoluent rapidement dans ce domaine. Une personne peut n’avoir aucun symptôme de sevrage ou en ressentir un seul, quelques-uns ou même beaucoup. Le parcours de réduction de médicaments est spécifique à chaque personne, tout comme chaque démarche est unique. Par exemple, une personne peut entreprendre à deux reprises de réduire le même médicament à la même dose et les effets seront différents. La réduction graduelle, comme enlever 10 % de la dose par semaine/mois, réduit la fréquence ou l’intensité des symptômes de sevrage et l’incidence des rechutes rapides. Il est très important d’entreprendre cette démarche avec la collaboration de son médecin. Le pharmacien aussi joue un rôle clé et peut fournir des conseils pour contrôler les effets de sevrage pour chaque médicament. La plupart des personnes qui auront des symptômes de sevrage les toléreront sans problème pour la courte durée de ceux-ci.
Symptômes de sevrage communs et fréquents pour toutes les classes: anxiété, nervosité, agitation, problèmes de sommeil, plus grand besoin de se reposer, de dormir, irritabilité, fatigue.
Symptômes de sevrage pour les neuroleptiques:
Les symptômes de sevrage apparaissent quelques jours après la diminution de la dose. Dans la démarche de diminution progressive selon la méthode du 10 %, la dernière étape peut être particulièrement difficile. On peut l’allonger ou la scinder pour diminuer les symptômes de sevrage.
Principaux symptômes de sevrage de nature psychologique :
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Psychose de sevrage
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Nervosité ou agitation
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Insomnie
Principaux symptômes de sevrage de nature physique :
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Raideurs musculaires; courbatures (mal partout)
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Tremblements
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Transpiration
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Écoulement nasal
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Nausées, vomissements
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Crampes, douleurs abdominales
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Diarrhée
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Salivation
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Céphalées (maux de tête)
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Cauchemars
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Palpitations
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Hypertension
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Découverte d’une dyskinésie tardive (Définition: mouvements anormaux et involontaires de la langue, de la mâchoire, du tronc ou des extrémités dont l’apparition est en relation avec la prise de médicaments neuroleptiques. La dyskinésie tardive peut devenir irréversible.)
Le Clozaril comporte un risque plus élevé par rapport à la psychose de sevrage, car sa durée d’action est courte.