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Neuroleptiques de troisième génération
Indications
Problèmes de santé mentale
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Schizophrénie
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Trouble dépressif majeur en association avec un antidépresseur (Rexulti)
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Trouble bipolaire
Contre-indications
Problèmes de santé physique
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Allergie à l’aripripazole (Abilify) et au brexpiprazole (Rexulti), à l’un des ingrédients de sa préparation ou à la composition de son contenant
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Convulsions
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Allergie au lactose
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Crises d’épilepsie
Personnes aînées
Ne pas donner aux personnes aînées
Grossesse et allaitement
Ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, ni chez les femmes qui prévoient le devenir, ni durant l’allaitement
Enfants et adolescents
Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 13 ans
Interactions médicamenteuses
La liste des médicaments est très longue, il est important de consulter le pharmacien, qu’il s’agisse de médicaments d’ordonnance ou en vente libre ou à base de plantes médicinales, ainsi que les suppléments, vitamines et contraceptifs, nicotine, caféine, etc.
Problèmes de santé mentale
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Certains antidépresseurs IMAO, tricycliques et hétérocyclique et ISRS
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Lithium
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Amphétamines : destroamphétamine (Dexedrine), méthylphénidate (Ritalin, Concerta, Biphentin)
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Antipsychotiques (Haldol, Seroquel, Largactil, Zyprexa, Risperdal)
Problèmes de santé physique
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Antiépileptiques
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Antimigraineux (triptans)
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Antihistaminiques
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Les antibiotiques macrolides (azithromycine, érythromycine, clarithromycine)
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Les relaxants musculaires
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Les statines pour traiter les niveaux de cholestérol élevé.
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Les médicaments pour la pression artérielle élevée
Il est déconseillé de consommer de l’alcool et des drogues illicites et réglementées.
Effets secondaires
Ils dépendent du dosage et de la durée du traitement, du métabolisme de l’individu et du contexte dans lequel il vit.
Tête
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Maux de tête
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Somnolence
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Étourdissements
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Bouche sèche
Sommeil
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Trouble du sommeil
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Assoupissement
Membres
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Tremblements
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Éruption cutanée
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Dorsalgie (mal de dos situé au niveau des vertèbres dorsales) ou des douleurs musculaires
Sexualité
Hypersexualité : recherche continue et persistante du plaisir sexuel
Abdomen
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Nausées, vomissements
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Constipation
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Brûlures d’estomac
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Douleur gastrique
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Constipation
Poids
Prise de poids
Psychologique
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Agitation, anxiété
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Risque de dépendance au jeu
Autres
Cesser de prendre le médicament si :
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Convulsions
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Priapisme (érection persistante et douloureuse apparaissant sans excitation sexuelle)
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Urticaire et difficultés respiratoires
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Sensation subite de faiblesse ou d’engourdissement éprouvée dans le visage, un bras ou une jambe
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Difficulté à parler
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Problèmes de la vue
Effets secondaires plus rares (appeler votre médecin très vite) :
Tête
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Contractions musculaires ou des mouvements anormaux de la langue ou du visage
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Difficulté à avaler
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Symptôme d’une infection (toux, maux de gorge, fièvre, frissons)
Membres
Effets extrapyramidaux (mouvements corporels anormaux, un secouement, une raideur)
Sexualité
Comportements sexuels incontrôlables
Sang
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Signes attribuables à la formation d’un caillot sanguin
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Symptômes d’un taux de sucre sanguin élevé (soif ou faim accrues, perte de poids, faiblesse générale, émission d’urine accrue)
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Diabète
Psychologique
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Agitation, anxiété
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Jeu compulsif
Autres
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Dyskinésie tardive
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Syndrome malin des neuroleptiques : caractérisé par une altération de l’état mental (confusion), une rigidité musculaire, une hyperthermie (température corporelle élevée) et une hyperactivité neurovégétative (trouble du sommeil, irritabilité, difficultés de concentration, hypervigilance et réactions de sursaut)
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Pression artérielle basse
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Crises d’épilepsie
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Anomalie du rythme cardiaque
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Urine brunâtre ou décolorée
Monitorage et surveillance médicale
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Mesurer la glycémie et le poids corporel avant la mise en route du traitement
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Surveillance clinique du poids, de la glycémie et des paramètres lipidiques à intervalles réguliers par la suite
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Effectuer un hémogramme avant la mise en route du traitement puis périodiquement au cours du traitement
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Surveiller le nombre de globules blancs
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Afin de réduire les risques de surdosage, il faut prescrire la plus petite quantité possible compatible avec une démarche thérapeutique adéquate
Symptômes de sevrage
Les médicaments psychotropes agissent dans le cerveau tout comme dans le reste du corps; et comme nous l’avons vu, chaque personne réagit différemment. C’est la même chose concernant le sevrage ; le métabolisme de la personne, le type de médicament, la dose ainsi que la durée de la prise et sa demi-vie, expliquent que les effets de sevrage sont variés. Nous avons répertorié les symptômes de sevrage potentiels et principaux de chaque classe de médicaments psychotropes. Cette liste est incomplète, car tous les effets de sevrage ne sont pas recensés; de plus, les connaissances évoluent rapidement dans ce domaine. Une personne peut n’avoir aucun symptôme de sevrage ou en ressentir un seul, quelques-uns ou même beaucoup. Le parcours de réduction de médicaments est spécifique à chaque personne, tout comme chaque démarche est unique. Par exemple, une personne peut entreprendre à deux reprises de réduire le même médicament à la même dose et les effets seront différents. La réduction graduelle, comme enlever 10 % de la dose par semaine/mois, réduit la fréquence ou l’intensité des symptômes de sevrage et l’incidence des rechutes rapides. Il est très important d’entreprendre cette démarche avec la collaboration de son médecin. Le pharmacien aussi joue un rôle clé et peut fournir des conseils pour contrôler les effets de sevrage pour chaque médicament. La plupart des personnes qui auront des symptômes de sevrage les toléreront sans problème pour la courte durée de ceux-ci.
Symptômes de sevrage communs et fréquents pour toutes les classes: anxiété, nervosité, agitation, problèmes de sommeil, plus grand besoin de se reposer, de dormir, irritabilité, fatigue.
Symptômes de sevrage pour les neuroleptiques:
Les symptômes de sevrage apparaissent quelques jours après la diminution de la dose. Dans la démarche de diminution progressive selon la méthode du 10 %, la dernière étape peut être particulièrement difficile. On peut l’allonger ou la scinder pour diminuer les symptômes de sevrage.
Principaux symptômes de sevrage de nature psychologique :
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Psychose de sevrage
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Nervosité ou agitation
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Insomnie
Principaux symptômes de sevrage de nature physique :
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Raideurs musculaires; courbatures (mal partout)
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Tremblements
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Transpiration
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Écoulement nasal
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Nausées, vomissements
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Crampes, douleurs abdominales
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Diarrhée
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Salivation
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Céphalées (maux de tête)
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Cauchemars
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Palpitations
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Hypertension
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Découverte d’une dyskinésie tardive (Définition: mouvements anormaux et involontaires de la langue, de la mâchoire, du tronc ou des extrémités dont l’apparition est en relation avec la prise de médicaments neuroleptiques. La dyskinésie tardive peut devenir irréversible.)
Le Clozaril comporte un risque plus élevé par rapport à la psychose de sevrage, car sa durée d’action est courte.